techniques de céramique, de raku et de raku nu - 25/10/2010
L’atelier du Grand Mont possède deux fours, un four Césame, électrique et pouvant cuire jusqu’à 1320 °, ainsi qu’un four raku, au gaz évidemment. Françoise et Pierre-Emile Durand travaillant ensemble, la production céramique est donc commune. Pour le grès et le raku, c’est Pierre-Emile Durand qui compose lui-même ses émaux, à partir de l’application de la formule de Seger, particulièrement pour le grès. Pour le raku, l’utilisation des frittes, à la fois françaises et allemandes, est évidemment fréquente, avec des techniques propres et originales de préparation des terres, particulièrement avec du sulfate de fer ou de cuivre. Nous travaillons sans tour, en modelage, en colombin ou à la plaque, pour assurer à la pièce une singularité, une non-reproductibilité. La production de raku nu doit beaucoup aux techniques particulièrement originales de polissage enseignées par Wally Asselberg. La texture de la terre polie et enfumée rappelle le marbre, les coquillages. Pierres de rêve, livres de terre, sculptures et vases...entre autres. Celle de raku classique est centrée autour du bol à thé (chawan, des pièces alimentaires d’usage quotidien. Irrégulières, variées et complexes tant en forme qu’en texture, ces idogata (forme de puits) et tsutsugata (forme de demi-cylindre) sont réalisés dans l’esprit de la céramique japonaise, "shizen" disent les japonais, elles se doivent à l’humilité pour s’harmoniser au mystère de la Grande "Nature". Les terres sont variées, allemandes (SF9 et SF11), ou françaises et provenant de Ceradel et Solargil. |